Des études rapportent les capacités de la Chlorella à stimuler le système immunitaire
Une étude récente, menée par Jung Hyun Kwak (2012) et son équipe de chercheurs de l’université de Séoul (Corée du sud), tend à démontrer que la chlorella serait capable de stimuler l’activité immunitaire d’un adulte sain ayant consommé 5 g par jour de Chlorella Bio vulgaris en comprimés pendant huit semaines.
Nous savions déjà par des études in vitro publiées il y a quelques années que la Chlorella peut avoir un effet positif sur l’immunité des animaux. Nous pouvons maintenant parler d’un effet de la Chlorella sur l’homme grâce à une étude menée en double aveugle contre placébo par une équipe de chercheurs de l’université de Séoul (Corée du sud). Les résultats montrent qu’après 8 semaines, les consommateurs de Chlorella (5g/jour) présentent par rapport au groupe placébo, une augmentation significative du nombre de cellules du système immunitaire comme les lymphocytes NK. Il en est de même pour les cellules telles que l’interféron-gamma, l’interleukine-12, l’interleukine 1 béta et les lymphocites Th1.
A- Etudes précliniques
Chlorella (vulgaris ou pyrenoidosa selon les études) affecte le système immunitaire en induisant une augmentation du nombre et de l’activité des macrophages et des leucocytes polynucléaires (Kojima et al., 1973; Miyazawa et al., 1988; Tanaka et al., 1986; Konishi et al., 1985; Komiyama et al., 1986; Yamaguchi et al., 1985, Miyazawa et al. (1988) (Hasegawa et al, 1989) (Mohd Azamai et al., 2009).
Stimulation de la protection contre une infection E. coli chez la souris
L’injection de Chlorella vulgaris permet la survie de souris auxquelles on a injecté E. coli (forte mortalité chez les groupes de contrôle)
L’effet est encore plus flagrant chez des souris auxquelles on a préalablement induit une sévère granulocytopénie par la cyclophosphamide.
Stimulation de l’activité cytotoxique vis-à-vis de tumeurs implantées chez la souris et chez le rat
L’injection, ou ingestion, de Chlorella pyrenoidosa permet la survie de l’ordre de 70 à 80% à 60 jours chez des souris auxquelles on a implanté des cellules de carcinome mammaire murin ou de leucémie murine (mortalité de 100% à 20 jours dans le groupe de contrôle).
Il a été montré que chez des rats auxquels on a provoqué un hépatocarcinome, une supplémentation en Chlorella vulgaris induit une diminution de prolifération des cellules malignes.
Pour des rats auxquels on a induit un hépatocarcinome (éthionine associé à un régime déficient en choline), il a été montré qu’une complémentation en Chlorella vulgaris induit, de façon dose-dépendante (50-300 mg/Kg), une diminution de la prolifération des hépatocytes associés à une augmentation d’apoptose, régression d’expression de la protéine anti-apoptotique Bcl-2 et augmentation de l’expression de la caspase 8 pro-apoptotique.
B- Etudes cliniques
Les premières études cliniques montrent des effets de la complémentation en Chlorella sur la stimulation des défenses immunitaires, (Merchant et al., 1990), (Halperin et al., 2003), (Nakano S et al., 2007)
Les résultats suggèrent qu’une complémentation alimentaire en Chlorella peut aider des patients atteints de tumeurs cancéreuses en stimulant leur système immunitaire.
La Chlorella leur permet de lutter contre la maladie et augmente leurs capacités à se prémunir des infections extérieures qui ne pourraient que les fragiliser davantage.
Durant l’étude sur des patients atteints de gliome, il apparaît que la complémentation alimentaire en Chlorella les a aidé à maintenir des quantités et des proportions normales en lymphocytes T périphériques.
Cette même étude a également montré que les patients avaient connus moins d’infections respiratoires et de pathologies similaires à celles provoquées par l’influenza. De façon subjective, les patients ont reporté que le complément en Chlorella les a aidé à garder leurs forces et décru le nombre habituel de rhumes et autres maladies communes. Ceci est en accord avec la théorie de Tanaka (1986) supposant que certaines espèces de Chlorella protègent l’hôte vis-à-vis d’agents opportunistes causant des infections lors d’états immunodéprimés liés à un cancer, une maladie chronique ou une transplantation d’organes.
Une étude réalisée sur l’immuno stimulation en réponse à une vaccination de type influenza, randomisée et menée en double aveugle contre placébo n’a pas montré d’effet notable dans les conditions de l’étude bien qu’une amélioration soit constatée pour les personnes de plus de 50 ans.
Une étude au Japon a montré qu’une consommation de 6 grammes par jour de Chlorella durant la grossesse permettait de réduire d’environ 30% la concentration en dioxines dans le lait maternel. Parallèlement, il a été mis en évidence une augmentation significative de la concentration en immunoglobuline (Ig)A dans le lait. La consommation de Chlorella par les femmes enceintes puis allaitantes aurait donc un double effet bénéfique pour les nourrissons, celui de réduire leur exposition aux dioxines et celui de mieux les protéger vis-à-vis des risques d’infections.